Marathon du Médoc -septembre 2013
Marathon du Médoc -septembre 2013
Arriverez-vous à trouver qui se cache derrière ce masque???
Philippe Letreux de la DR de Toulouse a renouvellé sa participation au marathon du Médoc.
Récit :
medoc01″j’ai décidé au mois de mai de re-courir le marathon du médoc , déjà couru en 2011 d’ailleurs . Les choses sérieuses ont donc commencé début juin pour une préparation de 12 semaines.
Comme toujours, ce qui est difficile dans le marathon, ce n’est pas le marathon en lui-même mais bien tout ce qui précède.
En plus la date du 7 septembre décidée bien longtemps à l’avance n’est pas évidente surtout dans le sud ouest où il peut faire très très chaud…
J’ai donc décidé de m’entrainer en conditions réelles avec un programme de fractionnés (les puristes se reconnaitront !) et de sorties longues les dimanches.
Pour varier les plaisirs et ne pas toujours refaire les mêmes parcours, je me suis organisé pour découvrir la région sous de nouvelles facettes et pour ne pas paraître égoîste vis-à-vis de ma famille, je proposai à mon épouse de m’accompagner en vélo sur les sorties longues (si possible sur du plat).
En plus de me tenir compagnie, elle me portait tout le ravitaillement nécessaire et surtout l’eau, indispensable en pleine chaleur estivale sous 35°.
La plus longue sortie, 26 km réalisée en pleine chaleur à 11H du matin le long de canal de midi à TOULOUSE lui laisse de bons souvenirs quand même ( 2H40 de course )….
Compte tenu du programme suivi à la lettre (préparation pour marathon en 4 H), le jour J, je me sentais prêt, pas de blessure, pas de problème digestif lié au régime pâtes et riz… et chose importante, la météo annoncée était plutôt clémente voire pluvieuse.
J’ai la chance aussi d’avoir mon frère comme partenaire de cette course qui me permet d’avoir un dossard réservé et de courir en famille.
Il m’avait d’ailleurs annoncé que nous pourrions partir en tête de course, ce qui facilite les premiers KM… mais il n’avait pas intégré que le départ avait changé de sens, ce qui nous a fait partir dans les derniers ( 9000 coureurs quand même avec 100 nationalités représentées).
Nous sommes donc partis en « troupeau » et avons parcouru en 1H30 7km, ce qui éloignait mes perspectives de performance. Sur ce type de course, j’ai vite appris qu’il ne fallait pas compter sur un temps, compte tenu du contexte.
Nous avions déjà « visité » 2 chateaux, il nous en restait 20 à traverser.Comme toujours, les paysages sont superbes et les châteaux tous plus beaux les uns que les autres.
L’ambiance est vraiment à la fête car tout le monde doit courir déguisé ;le thème imposé cette année était la science-fiction. Il a fallu se creuser les méninges pour chercher un déguisement qui permette de courir le marathon le plus long du monde.
Nous avons choisi les indestructibles, série que certains doivent connaître.
Au 7ème km étant encore en pleine forme, nous décidions d’essayer de rattrapper le retard, ce qui est très difficile ;nous avons donc accéléré pour nous mettre à 12km/h (dixit le GPS garmin) mais au 24ème km, après le semi donc, je réalisais qu’il me restait encore plus de 18 km à parcourir et décidais de me calmer et de revenir à une vitesse de marathon c’est-à-dire pour moi 10KM/H quitte à accélérer au 32ème KM.
Courir un martahon nécessite de la lucidité aussi.
Seulement au 32ème , et contre mes prévisions, je n’ai pas pu accélérer et j’ai même décélérer car la fatigue commençait à se faire sentir.
L’avantage de ce marathon réside surtout dans la fin du parcours puisque nous avons droit au stand d’huîtres, au jambon de bayonne, à l’entrecôte à la bordelaise, aux fruits frais et cerise sur le gâteau, la glace Hagendaas du 40 ème km.
J’ai donc repris des forces tout au long de ces stands et ai terminé le marathon en 4H55, content de l’effort fourni en me disant que ce serait mon dernier mais dès le repas pris en VIP avec les membres de l’équipe des indestructibles, ils envisageaient dèjà le prochain marathon du médoc (30ème du nom) ainsi que d’autres courses mythiques comme le marathon des sables, entre autres ;mon frère et ma belle-sœur avaient déjà en tête leur prochain 100 km., tout un programme . »
PS pour information, j’ai couru 43KM car le parcours a connu une rallonge de 700m, ce qui est énervant quand on a son GPS qui indique le kilométarge exact et que nous ne voyons pas l’arrivée… »
Philippe Letreux
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